Le FER ULiège (ex FER Ulg) a vu le jour sous l’impulsion de l’association « Sophia » qui, depuis 1989, travaille pas à pas à la constitution d’un réseau « études de genre » au niveau national.

E

n 2001, sa fondatrice et présidente Nadine Plateau a été chargée par la vice-première Ministre Laurette Onkelinx (laquelle était notamment en charge de l’égalité des chances) de mettre autour de la table et de mobiliser les collègues francophones travaillant dans le champ des études féministes et sur la question des inégalités sexuées. Des moyens ont ainsi été dégagés au niveau fédéral pour la mise en place d’une, puis d’une seconde chaire interuniversitaire 'femmes’ et pour l’organisation récurrente d’activités au sein des différentes universités francophones, dont la nôtre.

La Professeure Juliette Dor a accepté d’assumer la responsabilité du groupe liégeois. Celui-ci a progressivement été rejoint par des enseignantes, chercheuses et doctorantes (surtout issues des sciences humaines et sociales, au début) et par des collègues de l’administration intéressées personnellement et dans le cadre de leurs missions par cet objet d’étude et de préoccupation. A l’instar de ce qui s’est produit dans d’autres universités, si les hommes n’étaient pas exclus de ce groupe, aucun d’entre eux n’y a réellement pris une autre place que celle de collaborateur ponctuel ou de sympathisant.

 

pionnières FER ULg

Les pionnières du FERULiège. Avant plan (gauche à droite) Juliette Dor, Marie-Elisabeth Henneau, Martine Jaminon. Arrière plan (gauche à droite) : Liliane Vana, Geneviève Van Cauwenberge, Suzanne Palseau, Claire Gavray.

 

Année après année, le réseau a mis sur pied diverses initiatives de sensibilisation et de formation en termes de genre et les autorités académiques ont pris le relais pour soutenir un programme très varié d’activités : conférences, universités d’été, voyages didactiques, expositions… Les membres du groupe ont aussi rédigé et dirigé collectivement différents actes de colloques et ouvrages scientifiques. Citons notamment celui édité dans le cadre du bicentenaire de notre université : Où sont les femmes ? La féminisation à l’Université de Liège. Ce livre dresse un bilan scientifique des avancées en cette matière tout en donnant la parole à des témoins de différentes générations extra et intra-muros. Il rejoint un des objectifs du FER Uliège qui consiste à promouvoir les femmes dans le monde scientifique et académique et à valoriser des objets d’étude trop souvent et jusqu’il y a peu considérés comme peu dignes d’intérêts et étiquetés comme "problèmes féminins".

Depuis 2001, les membres du FER ULiège se sont également impliquées dans de nombreux projets qui dépassent les frontières de notre seule université, offrant leur temps et leur expertise dans la cité et divers projets associatifs. Elles ont aussi travaillé activement à la mise en place du master complémentaire de spécialisation en études de genre en Fédération Wallonie-Bruxelles, projet abouti il y a trois ans et dont le succès croît d’année en année. De nouveaux membres issus désormais d’un panel plus diversifié de facultés ont aujourd’hui rejoint le groupe et les connaissances et compétences acquises sans relâche dans le champ des études de genre permettent actuellement d’offrir des enseignements variés, dans le programme de cours du master interuniversitaire comme au sein de ULiège. 

Les années ont passé et la première présidente du FERULg, Madame Juliette Dor, a passé la main tout en restant très active dans le groupe. L’ULg s’est transformée en ULiège et le FERULg a muté en FER ULiège.

C’est sous cette bannière que nos activités et engagements se poursuivent.

 

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modifié le 27/01/2023

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